Moïse Arbib

 

 

 

 

Pour lui le tango est une danse à géométrie variable.
En fonction de ce qu’on veut y trouver, y créer, cette danse s’adapte à nos exigences ou simplement à notre plaisir premier de danser.
Ça commence par bouger son corps, avec l’autre, collé à l’autre, à la condition première de cet autre.
L’ingénierie de cette danse permet de découvrir pas à pas les différentes étapes à passer, les différents seuils à traverser afin de pouvoir comprendre sa proposition.
 Il s’attèle, dans sa façon de l’enseigner, à permettre a chacun.e de trouver une autonomie de mouvement et une technique suffisante pour pouvoir se faire confiance et circuler sereinement dans un bal… danser!
Guideur, guidé, follow ou leader, des deux côtés, la conscience et le travail est demandé, il se plait à dire qu’il vaut mieux commencer le tango par les deux rôles pour avancer plus vite dans la compréhension de cette danse ; il faut avoir gouter ce qu’on demande à l’autre pour pouvoir en prendre conscience et pouvoir s’ajuster vis à vis de lui. Comme un jeu entre partenaires ;-)
Comme vous l’aurez compris, il enseigne la technique, des pas, des figures mais pas que… il permet aussi à ses élèves de développer l’écoute de l’autre mais aussi de la musique, ce troisième élément essentiel au bal et à la danse.